Assumer les frais fixes et les coûts d’entretien d’une maison inhabitée, pas toujours facile !

Assumer les coûts d’entretien et frais fixes d’une maison inhabitée… pas toujours facile!

Il existe plusieurs facteurs qui peuvent faire en sorte qu’une propriété n’est pas habitée.

 

  • Départ dans une autre région pour le travail
  • Aller habiter avec le nouveau conjoint
  • Le décès du propriétaire
  • Le propriétaire est déménagé dans une résidence pour retraités
  • Une maison insalubre
  • Un bris majeur empêche d’y habiter sécuritairement

Peu importe la raison, les frais et coûts fixes ne changent pas beaucoup et ils devront être payés pour éviter d’avoir plusieurs problèmes.

Il faut penser à tous les frais fixes :

  • Taxes municipales
  • Taxes scolaires
  • Électricité
  • Assurances habitation
  • Entretien intérieur
  • Entretien extérieur (saisons)

À ça il faudra ajouter s’il y a lieu :

  • Le paiement hypothécaire (intérêt et capital selon contrat)
  • Faire le tour de la propriété régulièrement
  • Les assurances habitation qui vont probablement doubler
  • La réparation de bris s’il y a lieu

Ce sont donc tous des frais qui sont inévitables lorsque la propriété n’est pas habitée.

On doit se rappeler que ce sont des paiements incontournables car soit ce sont des charges prioritaires, c’est-à-dire qu’ils ont préséances sur les autres créances, ou bien ils sont nécessaires, l’assurance habitation devient obligatoire lorsqu’une hypothèque est grevée sur la propriété, elle est requise par le prêteur. L’électricité est quasi obligatoire car on ne voudrait pas que les tuyaux gèlent et que l’eau s’écoule partout dans la propriété. Et bien sûr, il y a le créancier hypothécaire qui lui, s’il n’est pas payé pourra entreprendre un processus pour soit reprendre la propriété pour se payer ou exiger une mise en vente sous contrôle de justice, dans les deux cas, c’est un problème que l’on veut éviter à tout prix.

C’est donc dire qu’il faudra prévoir être capable d’assumer ces frais afin d’éviter tout problème et ce, jusqu’à la vente chez le notaire à moins d’avoir réussi à prendre entente avec certains d’entre eux pour qu’ils n’entament d’autres procédures ni frais supplémentaires. Il est généralement facile de faire quelques appels auprès d’eux et d’expliquer le cas et c’est de loin préférable de le faire avant que les paiements ne deviennent en retard. Les plus intolérants sont souvent Hydro Québec et les assurances habitation alors vaut mieux prendre les devants pour prendre entente dès que l’on sait qu’il est possible que des paiements dépassent l’échéance.

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