Mon parcours jusqu’ici !
Né à la fin des années soixante de parents entrepreneurs, mon père était garagiste, il avait un garage de débosselage, peinture et mécanique ainsi qu’une station d’essence ‘BP’ situé en plein centre-ville dans la paroisse St-Malo. Je suis d’ailleurs né lorsque nous demeurions dans l’appartement juste au-dessus du garage en question.
Mon père travaillait tous les jours et même le soir. Ma mère prenait soin des 3 enfants donc j’ai une sœur et un frère qui sont plus vieux que moi. Nous sommes déménagés j’avais 4 ans pour aller demeurer dans le quartier Les Saules, mes parents avaient fait construire une maison neuve sur un terrain dans un nouveau quartier à l’époque, sur l’avenue Paquet qui a changé de nom depuis. Nous ne sommes pas restés là très longtemps car mon père trouvait ça désagréable de faire le trajet pour aller au garage, centre-ville et Les Saules, il semble que ça lui paraissait loin. Donc, ils ont acheté une maison de 5 logements de 3 étages sur la rue St-Germain dans le quartier St-Sauveur, encore une fois en plein centre-ville. Nous occupions tout le premier étage et les quatre autres logements étaient sur les deux étages au-dessus.
Puis en 1980, la Ville de Québec a acheté le garage de mon père parce que la ville voulait éliminer les commerces de ce type en plein centre-ville et les rediriger dans les parcs industriels qu’ils commençaient à développer. Je me souviens que le processus avait été long et pénible pour mon père car il possédait quelques autres immeubles à logements dans le même quadrilatère et il avait dit à la ville : si vous achetez le garage, vous allez acheter mes autres aussi. De mémoire, car je n’étais pas très vieux à ce moment-là, il avait dû engager un avocat et un évaluateur agréé afin de débattre de la valeur pour l’expropriation et cela avait duré environ 5 ans avant le dénouement final.
De ce que je me souviens, nous partions à toutes les fins de semaines au chalet qui était situé à Neuville dans un rang. C’était un endroit connu de mes parents car mon grand-père paternel y possédait une terre et un camp bien avant que je naisse. L’été, nous étions là-bas et mon père voyageait matin et soir pour le travail mais ça ne le dérangeait pas car il aimait beaucoup cette campagne et tout ce que l’on pouvait y faire. Nous avions des motoneiges pour l’hiver, l’été, ils faisaient un très grand jardin et on mangeait presque toujours dehors. On avait des poules, des canards, pigeons, dindes, cochons, veaux, bref, on a eu à peu près de toutes les sortes d’animaux à l’exception de chevaux. Ma mère avait une peur bleue des chevaux pour les enfants, elle disait que c’était dangereux d’avoir des coups de pattes… l’automne arrivait et on faisait tuer les animaux pour la viande et on gardait les poules pour les œufs durant tout l’hiver.
Mon père avait acheté un tracteur, un ‘Terrajet’, c’était un genre de petit ‘Dune buggy’ et ça pouvait passer un peu partout. Puis le 4 roues est arrivé ensuite. Nous étions très souvent à Neuville. Comme je m’amuse à dire souvent aux gens du coin, je connais très bien la place mais je ne suis jamais allé à l’école à Neuville. Je connaissais quelques amis dans le coin mais pas plus.
Puis rendu à l’âge de 15 ans, j’ai commencé à travailler au McDo sur le boulevard Hamel à Québec, autrefois ville Vanier près de Place Fleur de Lys. J’y suis resté 3 ans. J’ai appris beaucoup de chose en travaillant à cet endroit. Mon frère y travaillait avant moi et il est resté quelque temps durant que moi j’y travaillait. À 16 ans, j’ai commencé à acheter et réparer des autos usagées pour en faire le commerce. Mon père avait acheté un autre garage à un coin de rue de la maison ou nous demeurions alors c’était facile de s’y rendre aussi. Je me suis concentré sur l’automobile à partir de 19 ans, j’ai rencontré un M. Boucher qui m’a alors offert de s’associer pour démarrer une compagnie dans la revente d’autos. Il avait alors endossé la compagnie pour l’obtention du cautionnement requis pour la licence de commerçant d’autos. J’ai commencé à acheter des autos accidentées, les réparer et les revendre en plus des autos usagées que je pouvais acheter et revendre. En 1989, je suis parti seul en louant un garage au centre-ville pour faire un lave-auto en plus de la vente puis l’année suivante, je déménageais le garage à St-Augustin de Desmaures, sur la route 138. On y retrouvait l’achat et la vente d’autos, le lavage d’auto et la réparation de nos véhicules. En 1996, le local que je louais était vendu et j’en ai profité pour changer ma façon de travailler. J’avais décidé de ne louer qu’un stationnement pour entreposer les véhicules en vente que j’annonçais dans le Journal de Québec. Les réparations étaient effectuées dans le garage que j’avais construit à la maison chez nous à Neuville. Plus aucun employé, juste moi et mon père qui s’occupaient de tous les volets. Mes parents avaient également vendu la maison à revenu de Québec pour se faire construire une maison neuve dans le rang à Neuville depuis quelques années déjà.
En 2003, voyant le phénomène de la location de voiture grandissant, moi qui était dans le créneau des autos de $5000.00 et moins, ce n’était qu’une question de temps pour moi pour que ce modèle ne disparaisse. J’ai alors commencé à suivre la formation de courtier immobilier au Collège François-Xavier Garneau. J’aimais le domaine et je me disais que c’était un peu comme dans l’automobile à l’exception que je n’avais pas à supporter financièrement l’inventaire. Tout ce que je devais assumer était les frais de mise en marché et le coût des permis et des redevances à la bannière choisie. Dans mon cas, j’avais arrêté mon choix sur RE/MAX.
Donc, juin 2003 fût un grand virage pour moi. Je me lançais donc comme courtier immobilier sous la bannière RE/MAX Accès inc.. Tout un changement. Ce fût un succès immédiat pour moi. Je travaillais beaucoup il faut dire pour développer ma clientèle et continuer à apprendre pour en savoir toujours plus sur le domaine et les à côtés également. Je ne suis pas resté longtemps seul, j’avais trouvé une collègue avec qui travailler afin de mieux répondre aux clients car le succès faisait en sorte que je ne pouvais pas poursuivre la cadence seul. J’ai engagé une adjointe administrative à la même époque pour parer au côté de la paperasse qui prenait beaucoup de temps.
En 2012, nous étions 3 courtiers immobiliers et 1 adjointe administrative lorsque la bannière ‘Nouvelle Demeure’ nous a approchés pour faire partie de leur équipe de courtiers. Après 10 ans chez RE/MAX, j’ai donc changé de couleurs. Tout allait bien lorsqu’une fusion fût annoncée avec le Groupe Sutton. Dès ce moment, j’ai senti que nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. Nous sommes quand même demeurés 1 an après la fusion et avons pris la décision de faire un retour du côté de RE/MAX au sein de la même franchise qu’à mes débuts.
2014 fût également une année charnière pour nous. J’ai formé une compagnie dans le but de commencer à construire des maisons neuves. Dès la première année, les perspectives étaient des plus positives. La licence d’entrepreneur général en main, nous nous sommes vite aperçus que les choses allaient rapidement dans ce domaine également. Nos deux premières réalisations, il faut dire que nous avions donné le mandat à un sous-traitant pour la construction de maisons usinées et notre compagnie devait sous-traiter les travaux entourant la construction. Nous avons été victime de notre ‘faire confiance’ de sorte que la compagnie qui devait nous fournir les maisons usinées a simplement fait faillite suite au suicide de son propriétaire emportant ainsi une bonne somme d’argent déboursé comme acompte sur les deux maisons. Ce qui a eu pour effet de mettre cette compagnie en difficulté et par le fait même, nous avons dû assumer toutes sortes de frais, dépenses et imprévus afin de tenter de récupérer les sommes investies. On a qu’à penser aux solages qui étaient déjà coulés sur des terrains ne nous appartenant pas. Il aura fallu racheter ces terrains afin de conserver nos solages et trouver du nouveau financement afin de mandater une nouvelle compagnie pour la construction des deux maisons usinées ainsi que l’installation de celles-ci sur les solages. Nous étions rendus un an plus tard. Puis le marché avait changé, désormais le temps de vente était devenu beaucoup plus long et nous avons dû supporter les deux maisons avec les terrains sur une période de deux ans. Pas nécessaire de vous spécifier que nous avons perdu beaucoup d’argent, de temps et d’efforts. L’inexpérience du domaine et la malchance ont fait en sorte que nous avons mis une croix sur ce volet du secteur immobilier.
Aujourd’hui, nous sommes deux courtiers immobiliers et une adjointe administrative qui forment l’équipe Mario Labrecque. Notre but est toujours de donner la meilleure expérience client et offrir la plus grande visibilité pour les propriétés qui nous sont confiées ainsi que le meilleur accompagnement possible aux acheteurs pendant tout le processus de leur transaction.
Le déploiement de ce site de blogue personnel est une nouvelle étape qui vise à renseigner et à démystifier le métier de courtier immobilier auprès du public en donnant les informations selon mon expérience et ma compréhension du milieu que j’occupe depuis plus de 15 ans maintenant.